Ce qu'en dit la presse, archives 2008


Le Figaro Magazine, le 19 décembre 2008

En 1542, à Dantigny, paisible petit village poitevin, les habitants découvrent un matin un crapaud et un tas de cendres en lieu et place de Gracieuse, jolie jeune femme aux mœurs légères. L'œuvre du Diable ? La pécheresse était-elle une sorcière ? Accompagné de ses amis Colas et Petit Pierre, Gros Pierre, le fils du sénéchal, aide son rationaliste de père à mener l'enquête. L'histoire de France est propice aux intrigues policières. L'ayant enseignée avant de se consacrer à l'écriture, Adeline Paulian-Pavageau en sait quelque chose. Son coup de plume maîtrisé, ses connaissances solides et son sens aigu du suspense réconcilieront les plus récalcitrants avec l'étude des temps anciens.

MARIE ROGATIEN


La Nouvelle République, dimanche 28 octobre 2008

Romancière historique pour enfants

Adeline Paulian-Pavageau sort ce mois-ci son troisième roman historique pour enfants, intitulé « Le diable rode à Dantigny ».

Prissac. « J’écris surtout des romans jeunesse. Ça me satisfait parce qu’on peut en mettre plus, aller plus loin », confie Adeline Paulian-Pavageau. Cette Vendéenne s’est muée en écrivain l’année de son arrivée à Prissac, en 1999. Mère de famille, elle exerçait comme enseignante en histoire-géographie en collège. « Je suis en disponibilité jusqu’aux huit ans de la dernière qui en a cinq, parce que le métier ne me convenait pas. J’ai trouvé un moyen de m’en échapper sans m’en aller carrément ». Adeline Paulian-Pavageau est restée fidèle à l’histoire. « Ça reste dans l’historique », explique-t-elle, évoquant ses romans.
« J’ai commencé en répondant à un concours. Je continue à faire des concours de nouvelle. Je ne gagne jamais », plaisante Adeline Paulian-Pavageau. Cela n’empêche pas ses livres d’être publiés. Son troisième roman « Le diable rode à Dantigny » sort ce mois-ci aux éditions Nouveau Monde. « Il se déroule à la Renaissance, dans la région de Poitiers. Des gens disparaissent mystérieusement et on retrouve à leur place des cendres et un crapaud. Le sénéchal mène l’enquête et en parallèle son fils et deux amis en font de même. »
Pour chaque livre, il faut compter « entre un et deux ans » de travail. « Il faut que je trouve un sujet qui m’intéresse, quelque chose qui m’inspire. D’abord, je cherche le cadre, si j’ai suffisamment d’éléments et si l’époque me convient ». Les archives départementales et « mes bouquins de fac » constituent les sources.

3.000 exemplaires vendus

Trouver un éditeur représente un travail de longue haleine. « Celui qui est sorti l’an dernier (ndlr : « La rançon du pestiféré », qui se passe au XIVe siècle entre Le Puy-en-Velay et l’Aubrac) est sorti chez Bayard. Ça a plu à la lectrice, qui en a parlé à la rédactrice en chef, qui m’a contactée. Elle m’a demandé d’apporter quelques modifications. Ça a pris un an ».
Le jeu en vaut la chandelle. « Ça fait une carte de visite, ils ont une super-diffusion. Ils en ont tiré 6.700 et il y en a plus de 3.000 de vendus. Il est sur la sélection Escapage des bibliothèques de l’Indre. Il a aussi été sélectionné pour le Prix du roman jeunesse historique. »
Adeline Paulian-Pavageau effectue des lectures à l’école de Prissac. « Je lis surtout des fictions parce qu’il faut faire intervenir les enfants. Ils sont vraiment plongés dans l’histoire. Ça me permet aussi de découvrir d’autres albums, d’autres façons d’écrire. On a l’intention, avec la bibliothèque, de faire une “ heure du conte ” une fois par mois le premier mercredi ».
Adeline travaille actuellement sur un livre dont le récit se passe au XVIIe siècle « des gamins d’Argenton qui découvrent qu’ils sont protestants et qu’ils ont été placés dans des familles catholiques »…

Florent Pétoin