Ce qu'en dit la presse, archives 2010


NOUVELLE REVUE PÉDAGOGIQUE - SUPPLÉMENT Prix NRP 2011 / COLLÈGE / La sélection 2010

Le Sang des Cordeliers, AVIS DE LECTURE

Le Sang des Cordeliers est avant tout un très bon roman policier. À l’instar du frère Cadfael d’Ellis Peters, le jeune Hugues de Coings, sur le point de prononcer ses voeux à l’abbaye de Déols, va mener une enquête compliquée dans le Berry du XIIIe siècle. Au début, le héros, physiquement ingrat mais doué d’une intelligence acérée et d’une formidable connaissance de la nature humaine, se morfond chez ces bénédictins trop avides de richesses à son goût. L’arrivée de deux frères franciscains, disciples de François d’Assise lui permet de trouver sa vraie vocation et de rejoindre un ordre plus près de ses valeurs.

Le seigneur de la région, Guillaume de Chauvigny, lui confie la mission de retrouver l’assassin d’un riche marchand de laine, Simon Lainier. Le jeune frère Hugues doit alors suivre toutes les pistes. À chaque fois que l’enquête progresse, un nouvel événement relance le suspense. Ce roman est aussi un excellent roman historique qui présente, sans didactisme excessif, un Moyen Âge complexe. Du seigneur de Chauvigny en passant par le prieur Remi d’Aillac, les moines, les aubergistes, les marchands, les artisans, les servantes et les domestiques, ce sont toutes les catégories sociales de cette époque que le lecteur découvre.

Ultime qualité, l’écriture est superbe. Chaque personnage, selon son milieu, s’exprime différemment. Des verbes comme : se leurrer, bader, occire, octroyer, dégoiser, houspiller et bien d’autres termes vont permettre au lecteur de retrouver une langue française de grande qualité.

Le roman devrait plaire tant aux adultes qu’aux collégiens. Humour et émotions sont garantis !

Rémy Klein, Professeur au collège Léonard de Vinci à Marmoutier.

Extrait de la revue en ligne


Historia, octobre 2010

Sous l'aube, le crime

Hugues de Coings, 16 ans, chétif et bossu de naissance, ne peut espérer devenir chevalier.C'est pourquoi il entre dans les ordres. Il ne supporte plus l'arrogance de Rémi d'Aillac, le prieur de son monastère bénédictin, et choisit d'entrer dans l'ordre des Cordeliers fondé par François d'Assise. Mais les meurtres se succèdent dans l'entourage des frères et Hugues est bientôt chargé de mener l'enquête. Les intrigues policières dans les monastères médiévaux ont toujours beaucoup de succès. Est-ce l'atmosphère sereine de ces lieux de prière et de travail, propice aux plus noirs complots, qui inspirent les romanciers ? Quoi qu'il en soit, c'est efficace.


LA REVUE DES LIVRES POUR ENFANTS, septembre 2010

Le Sang des cordeliers : Une enquête de Frère Hugues

Un polar historique très bien mené, qui se déroule au Moyen Âge, dans le Berry. Le héros - et enquêteur – est Frère Hugues, un jeune momillon qui vient de quitter son monastère bénédictin pour rejoindre la nouvelle abbaye fondée par des cordeliers. Une série de meurtres, y compris chez les religieux, ensanglante la bourgade et Frère Hugues est chargé de l'enquête. Conflits d'intérêt entre les congrégations et avec le seigneur du lieu ? Conflits plus sordides et plus personnels ? Le récit est conduit avec vivacité, les personnages et le cadre historique sont bien campés. L'ambiance évoque par moments Le Nom de la Rose. On se laisse complètement séduire.

 (A.L J.)


L'Écho, la Marseillaise, 14 septembre 2010

Les Cordeliers, lieu d'intrigue d'un roman policier.

L'ancien couvent de Chateauroux est le cadre du nouveau roman de l'auteur pour jeune public, Adeline Paulian-Pavageau.

À l'occasion de la parution de son quatrième roman, Le sang des cordeliers, Adeline Paulian-Pavageau était samedi à Cultura pour une séance de dédicaces. Comme dans les livres précédents, l'intrigue du Sang des cordeliers se passe au Moyen-âge à Chateauroux, lors de la fondation du couvent des Cordeliers au XIIIe siècle. Le héros est un jeune garçon, frère Hugues, engagé par le seigneur de Chateauroux pour enquêter sur des meurtres mystérieux, sur fond de lutte entre l'abbaye de Déols et le couvent des Cordeliers. Ce roman destiné aux petits comme aux grands est le début d'une série qui verra Frère Hugues devenir peu à peu adulte.

Originaire de l'île d'Yeu, Adeline Paulian-Pavageau était auparavant professeur d'histoire en collège. Sa profession l'a amenée à découvrir le Berry, qu'elle habite depuis 1999. L'écriture n'était pas au départ une vocation chez elle : «c'est venu par hasard, pour me désennuyer, à un moment où j'avais plus de temps. Ca a pris deux ans pour que ça marche vraiment. J'ai actuellement trois autres livres qui sont terminés et qui cherchent des éditeurs ».

Depuis 2002, Adeline Paulian- Pavageau consacre tout son temps à l'écriture. De par son ancien métier, elle utilise ses connaissances pour écrire ses histoires, et consulte souvent les archives pour enrichir sa documentation. Elle se rendégalement dans des écoles et des collèges pour parler de ses romans avec ses jeunes lecteurs.

Mais n'y a-t-ilpas un trop grand décalage entre les héros de ses livres et les jeunes d'aujourd'hui? «Pas du tout» répond la romancière. «Les adolescents me disent s'attacher aux personnages principaux. Quand on plonge dans un livre, c'est du rêve et les réactions individuelles restent les mêmes». Comme quoi, les attentes et les désirs des jeunes générations traversent les époques...

Adeline Paulian-Pavageau n'envisage pas pour l'instant d'écrire autre chose que des histoires pour jeune public : «]'ai encore beaucoup d'idées en roman jeunesse mais pourquoi pas plus tard passer à autre chose. J'avoue que je n'y ai pas encore réfléchi. En tout cas, le cadre de mes prochains récits restera historique car l'Histoire est ma passion ». Qu'elle choisisse un jour d'explorer ou non d'autres horizons, la romancière peut en tout cas se targuer d'avoir aujourd'hui les faveurs des jeunes lecteurs : Le sang des cordeliers a en effet été sélectionné par la médiathèque de Tarbes pour le prix des 13-15 ans. Après avoir été menacé de destruction, le vieux couvent des Cordeliers est à l'honneur, et ce n'est que justice.

EMILIE MASSICARD


www.livres-a-lire.net, 2 juillet 2010

Bourg de Déols, Berry, 1220. Hugues de Coings, 16 ans, a fait le choix de la voie monastique. Profondément pieux, il aime l’étude plus que les armes, ce qui est une bonne chose puisque depuis son plus jeune âge, il boite, est bossu et son bras droit est plus court que l’autre. Tout ceci n’aurait pas fait de lui un bon chevalier. Quoiqu’il en soit, après trois années passées auprès des Bénédictins dont il n’apprécie pas son supérieur, Rémi d’Aillac, qu’il trouve inutilement orgueilleux pour un homme de Dieu, il décide de quitter cet ordre pour rejoindre celui des Franciscains dont 2 représentants sont venus s’installer en contrebas des remparts de sa ville, le tout avec la bénédiction de Monseigneur Guillaume de Chauvigny, seigneur des lieux.

 

Lorsque le corps du vieux Maître Simon Lainier, riche drapier, qui avait honte de s’être tant enrichi et qui était sur le point de rejoindre lui aussi l’ordre des Franciscains, nommés également les Cordeliers à cause du lien de chanvre qui leur sert de ceinture, est découvert près du moulin de Salles par Benoît, jeune verrier sur le chantier du couvent des dits moines, c’est Hughes qui est chargé de l’enquête par Guillaume de Chauvigny, son seigneur. À qui profite le crime ? Hugues, sagace et vif, cherche à savoir à qui profite le crime et ne tarde pas à découvrir que les assassins potentiels sont nombreux, d’autant qu’un autre meurtre, double cette fois-ci, est commis à l’abbaye. Il s’agit du Frère Aymeric trouvé gisant sur l’herbe, la tête en sang, la robe retroussée, enlaçant sa femme entièrement nue, femme qu’il avait quitté sans hésitation ni regret …

 

Cette histoire plaira aux jeunes lecteurs à qui elle donnera l’envie de lire des polars. En effet, Hughes mène de main de maître son enquête, réfléchissant à chaque piste possible, l’exploitant à fond, quitte à revenir plusieurs fois poser des questions aux mêmes "suspects", certains ayant tendance à lui faire des cachotteries. Et même si le cheminement de la réflexion du jeune Hughes semble logique, ce qui est très fort c’est que lorsque l’on pense avoir deviné qui est le responsable de ces meurtres, un incident arrive, un détail attire son attention, l’enquête rebondit et le but que l’on croyait atteint s’éloigne à nouveau. Le suspense est intense et soutenu jusqu’à la fin.

 

Françoise Bachelet, livres-a-lire.net


La Nouvelle République, 07 mai 2010

Les 250 jeunes jurés du prix littéraire Cétalire 2010 ont couronné Adeline Paulian-Pavageau et sa Rançon du pestiféré

Parce que la liaison CM2 - 6 e fait partie des projets d'établissement et d'école, parce que la maîtrise de la langue constitue un indispensable socle commun, parce qu'il est important de travailler ensemble. Ajouter à cela la volonté de donner le goût de la lecture et c'est un peu la genèse de ce prix Cétalire qui est définie ». Martine Tissier, documentaliste au collège et Dominique Coffy, conseillère pédagogique, en lançant l'opération en début d'année ont parfaitement réussi leur pari. Treize classes, soit près de 250 élèves ont participé depuis septembre à l'événement. Ce dernier s'articule autour de la présentation des six livres en compétition, des lectures, des rencontres dans les bibliothèques, des échanges autour de kiosques où chacun a pu donner son avis avant un vote. Un vote qui aura également constitué pour les enfants un apprentissage de la vie de citoyen. La Rançon du pestiféré, publié chez Bayard Jeunesse, roman historique a donc obtenu le plus grand nombre de suffrages. Mercredi après-midi, en présence des différents partenaires de l'opération, Adeline Paulian- Pavageau a donc reçu son prix : un séjour en Brenne. « Une belle reconnaissance et une satisfaction » pour un auteur, qui est allé, ces derniers jours, à la rencontre de ses lecteurs au collège et dans les écoles. Un remarquable spectacle de marionnettes Les trois jumeaux du Val d'enfer par la Compagnie A la Belle Étoile et un goûter offert par la communauté de communes Brenne Val de Creuse ont mis un terme à l'édition 2010 de ce prix Cétalire.


Femmes en Berry, 8 mai 2010

L'auteure de La Rançon du Pestiféré était présente au Salon du Livre de Châteauroux, et m'a fait le plaisir de dédicacer son dernier ouvrage, destiné aux enfants de 9-12 ans environ. Voici mes impressions.

D'abord l'histoire :
Nous apprenons qu'il se passe de drôles de choses à Déols en l'an 1220 ! Le seigneur de Chauvigny est de retour de Croisade et il amène avec lui deux religieux franciscains (des "cordeliers"), venus bâtir un nouveau couvent près du Château Raoul. Ceci rend furieux le père abbé de Déols, qui ne cache pas sa colère. Peu après, une suite de meurtres autour du chantier de construction conduit frère Hugues à mener l'enquête pour le compte de son suzerain.


Le sujet de départ n'est pas forcément évident pour de jeunes lecteurs, pas toujours au fait des différents ordres monastiques et de leurs caractéristiques...mais je trouve que l'auteure s'en est parfaitement bien tirée !


D'abord par son style simple et agréable, par des chapitres courts ponctués de dialogues.
Et puis en forçant un peu le trait des personnages dès le départ, on se retrouve entre les bons et les méchants qui servent de point de repère, sans que la vérité historique ait trop à en pâtir. Pourtant rien n'est joué d'avance : la résolution de l'énigme apporte des surprises !
Malgré une description de cadavre qui pourra heurter la sensibilité de certains, voilà un bon petit roman, qui met bien en valeur notre patrimoine local. Car on se promène dans le bourg médiéval de Déols, dans l'enceinte de l'abbaye, et jusqu'aux marais de Belle Isle...Pour ceux qui connaissent c'est à la fois amusant et dépaysant !"

Fadette

http://femmesenberry.discutforum.com/livres-enfants-et-ados-f39/le-sang-des-cordeliers-d-adeline-paulian-pavageau-t3258.htm