Ce qu'en dit la presse, archives 2012


La Nouvelle République, le 30 Décembre 2012

Les liens surprenants du mariage

L'écriture est légère et agréable à lire. Après avoir publié quatre romans historiques, avec le souci « de raconter l'histoire aux enfants » sans les contraintes imposées par une formation d'enseignante, Adeline Paulian-Pavageau vient de sortir son premier ouvrage pour adultes. Le livre, intitulé Les Liens du mariage, réunit vingt nouvelles basées sur la vie de couple.

Le pire est souvent à craindre

Ces récits alertes, aux dialogues brefs et percutants, évoquent des situations très différentes, mais quels que soient l'âge, l'échelon social, les centres d'intérêt des acteurs, la même question reste posée : comment vit-on à deux quand les meilleures intentions sont confrontées à des accès d'indifférence, d'égoïsme, de jalousie, de surprotection ?

« Tout devrait aller pour le mieux si chaque personnage continuait à se soucier de l'autre, à le respecter, explique l'auteur de Prissac qui a comme d'habitude rédigé ses textes dans sa maison du « Peu ». Mais les choses déraillent souvent et le pire est à craindre : dispute, jalousie et, pourquoi pas, mort violente ? » L'épilogue est parfois surprenant et on se plonge aussitôt dans la nouvelle suivante pour savourer son rythme et sa conclusion.

Adeline Paulian-Pavageau qui a voulu « amuser le lecteur » à travers ces récits fictions empreints d'humour a, cette fois, mis en scène des gens de son époque mais le canevas de chaque histoire semble intemporel.

Ce qui donne encore plus de force à un recueil qu'on feuillette de A à Z avec délectation, et incite à découvrir l'autre facette d'une écrivaine qui a quitté l'enseignement pour élever ses trois enfants et vivre pleinement sa passion pour la littérature. Et il ne faudra pas attendre longtemps : son cinquième roman historique, La Demoiselle de Levroux, sera publié le 24 janvier.

« Les Liens du mariage », collection Histoire d'encres.

J.-M.B.


La Nouvelle République, Samedi 3 novembre 2012

Les nouvelles histoires de l'auteur brennou

Prissac. Adeline Paulian-Pavageau était spécialisée jusqu’ici dans les romans historiques. Elle publie cette fois-ci vingt nouvelles pour adultes.

Adeline Paulian-Pavageau a quitté son métier d'enseignante pour élever ses trois enfants et se consacrer à l'écriture. C'est dans sa maison du « Peu », minuscule hameau de la commune de Prissac, qu'elle a bâti quatre romans historiques, basés dans la région avec le souci « de raconter d'une façon beaucoup plus libre, le passé aux enfants ».

Quelque chose de léger et d'amusant

Désireuse de tenter un autre défi, elle vient de réaliser son premier ouvrage pour adultes : un recueil de vingt nouvelles qui a pour titre, Les Liens du mariage. Ces récits fictions, plutôt humoristiques, mettent en scène des couples. Les situations sont différentes, les âges également, mais le propos reste le même : comment vit-on à deux, qu'on ait 20 ans, 40 ans ou beaucoup plus ? L'égoïsme, l'inattention, la jalousie provoquent des disputes, des séparations… Et même parfois, des morts violentes. « Les choses déraillent souvent et le résultat est imprévisible », explique l'auteur qui a voulu écrire « quelque chose de léger et qui amuse le lecteur ». Habituée, jusqu'ici, à évoquer le passé, elle met cette fois-ci en exergue des situations contemporaines, mais qui pourraient être transposées dans une autre époque et n'importe où. Il est vrai que même la petite histoire est un éternel recommencement.

J-M B.

« Les Liens du mariage », collection Histoire d'encres. Disponible sur commande, jusqu'au 20 novembre, au prix préférentiel de 10,45 € et 3,20 € de port. Les 2 Encres, BP 21, 16190, Montmoreau cedex.


La Nouvelle République, le 23 mai 2012

Un écrivain en chair et en os au collège

Loir-et Cher, éducation.

Mardi dernier, des élèves de 5e du collège Augustin Thierry ont accueilli un écrivain venu leur parler de son livre, Le sang des cordeliers, qui a été sélectionné, dans la section 5e-4e, pour participer au prix du roman historique jeunesse. Adeline Paulian Pavageau, l'auteure, se réjouit de la qualité de son auditoire : « Ils sont intéressés, curieux, attentifs. Ils ont lu le roman, ils y ont réfléchi, leurs questions sont construites. »

Pour la cinquième année consécutive, Frédérique Bonneville, documentaliste, a pu organiser cette rencontre : « Le soutien du conseil général nous a été très précieux dans cette aventure. C'est une vraie chance supplémentaire qui est offerte à nos élèves d'appréhender l'histoire et la littérature par le biais du roman. »

Valérie Bernabotto, professeur d'histoire, s'est impliquée dans le comité de lecture qui a pour but de faire se rencontrer élèves et auteurs : « Un instant comme celui-là vaut bien des heures de cours car certains élèves ont du mal avec l'écrit ou avec le programme d'histoire. » Les enfants se prêtent volontiers au rôle de critique littéraire, comme Benjamin, 12 ans : « J'ai bien aimé l'ambiance du roman, ainsi que les personnages. Frère Hugues surtout, celui qui mène l'enquête : il est compréhensif, il ne juge pas. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre car il y a beaucoup de personnages mais après le premier meurtre, j'ai eu très envie de continuer. » Ou encore Tiphaine, 12 ans également : « Au commencement, j'avais juste un petit problème avec ce roman : je n'aime pas le Moyen Age. Mais comme le sujet m'intéressait, j'essayais d'oublier que ça se passait au Moyen Age et ça allait. Même si c'est un peu difficile de se repérer au début, c'est un livre que je conseillerai. »

Les questions portent ensuite sur le métier d'écrivain lui-même auxquelles Adeline Paulian Pavageau répond très concrètement en montrant ses épreuves et ses maquettes. Une deuxième rencontre aura lieu le 11 juin avec un autre auteur, pour la sélection CM2-6e.


La Nouvelle République, 26 avril 2012

L'enseignante réécrit l'histoire

Prissac. Adeline Paulian-Pavageau a déjà publié quatre romans historiques qui mettent souvent en scène des sites de la région.

L'automne dernier, Adeline Paulian-Pavageau publiait une pièce de théâtre avec le concours de son époux, Loïc. Elle est, comme lui, professeur, mais a cessé d'enseigner l'histoire-géographie depuis plusieurs années pour élever ses enfants et se consacrer à sa grande passion, l'écriture.

Interventions en milieu scolaire

La comédie créée par le couple a un scénario bien contemporain et se passe en Haute-Savoie. Un break dans une aventure solitaire qui remonte le temps et met fréquemment en scène des lieux de la région.

« L'histoire m'a toujours passionnée », explique l'auteur dont le premier roman, Le Pèlerinage de la vengeance, est paru en 2005. Cette fiction basée sur des faits du XIIIe siècle, évoque la route de Compostelle à travers un récit d'initiation et une enquête qui emmène le lecteur au Puy-en-Velay et dans l'Aubrac.

Adeline Paulian-Pavageau a ensuite accouché de trois autres livres aux références plus locales. La Rançon du pestiféré a pour cadre Bourges et Sainte-Sévère durant la Guerre de Cent Ans ; Le Diable Dantigny relate une chasse aux sorcières dans le secteur de Chauvigny et Le Sang des Cordeliers ressuscite les belles heures de l'abbaye de Déols sur fond d'enquête menée par le frère Hugues. Pour étayer ses textes, l'écrivain se documente au maximum : « C'est très intéressant car je creuse dans la vie quotidienne de l'époque, ce qu'on ne fait pas dans l'enseignement. J'apprends beaucoup de choses ».

Des interventions en milieu scolaire lui permettent ainsi de diffuser des informations inédites qu'on retrouvera également dans ses prochains écrits puisqu'elle a terminé plusieurs livres, dont une enquête dans le Levroux du XIIIe siècle déjà proposée à des éditeurs. Car pour elle, l'histoire est un éternel recommencement.

Site Internet : paulian-pavageau.jimdo.com

Jean-Michel Bonnin


La Nouvelle République, le 18 janvier 2012

Comédie à quatre mains

Adeline et Loïc Pavageau, qui demeurent à Prissac, aiment la littérature et le théâtre.

Elle est l'auteur de quatre romans historiques pour la jeunesse. La Rançon du pestiféré, édité par Bayard, a remporté le prix Cétalire des écoliers et collégiens blancois, en 2010. Le Sang des Cordeliers, édité par Nouveau Monde, a été sélectionné pour le prix Escapages 2012 et le Prix du roman historique de jeunesse de Blois.
Lui est professeur d'histoire-géographie et fait du théâtre depuis 1986. Après quatre ans passés dans la troupe Thalie et Compagnie, à Châteauroux, il a rejoint la Comédie bélâbraise.
Guère étonnant, donc, qu'ils aient écrit, à quatre mains, une comédie : Un hiver fait maison. « Cette pièce est née de l'envie de travailler ensemble », explique le couple d'écrivains. L'action se passe en Savoie. Un couple qui tient des chambres d'hôte reçoit une journaliste. Celle-ci tombe amoureuse de la maison et veut l'acheter à tout prix. Les propriétaires ne veulent pas vendre et tentent de la dégoûter, en simulant une tempête de neige. Dix personnages fortement typés se croisent et s'opposent dans cette comédie.

« Un hiver fait maison », édité par Art et comédie, 12,80 €.